lundi 27 mars 2017

Lundi 27 mars 2017 : Rahon - Etang Servotte - Saint-Baraing

Distance : 13,7 km - Dénivelé positif : 55 m


L'indice IBP d'effort est de 37, (suivant l'échelle de la FFRP) un score compris entre 26 et 50 correspond au niveau 2 qualifié de "ASSEZ FACILE". La randonnée pédestre présente peu de difficulté physique. Ce niveau correspond aux promenades et petites randonnées.

En cliquant sur "Trace et Fichier .gpx" vous accédez à la trace de la rando via le site "Visugpx". Le fichier ".gpx" est téléchargeable depuis ce site. 
Pour avoir le fond de carte IGN au 1/25000 :


Chapelle de Notre-Dame Miraculeuse des Bois ou des Affligés à Rahon

Chaque 15 août un pélerinage réunit depuis des siècles de nombreux pélerins à la Chapelle de Notre-Dame Miraculeuse des Bois ou des Affligés, reconstruite en 1745 sur la petite route qui mène au Deschaux sur l'emplacement d'une autre chapelle très ancienne. Dans son ouvrage "Traditions Populaires du Jura" (1892) Charles Thuriet écrit que " les femmes stériles y vont implorer Notre-Dame pour obtenir des enfants. On y portait aussi les enfants morts-nés pour les faire rappeler à la vie. Ceux qui faisaient quelques mouvements étaient aussitôt baptisés et on les inhumait sous les vieux chênes qui entourent la chapelle à l'entrée du bois."




Rahon

Le nom de RAHON est expliqué par M. ROUSSET dans son dictionnaire des communes du Jura : " Cette ville avait été surnommée la ville rouge ( RUBRA ), à cause de la couleur de son enceinte de briques."Le château médiéval était effectivement construit de briques, avec son donjon impressionnant et ses quatre "énormes tours  de 15 mètres de côté". Défendu courageusement par le Capitaine DUSILLET et ses hommes, en vain, il fut entièrement détruit par l'armée de Richelieu et Louis XIII en juin 1638. De nombreuses maisons actuelles ont été construites avec les briques et les pierres des ruines du château.


C'est ainsi qu'au XVIIIème siècle des bourgeois et de riches marchands édifient de remarquables demeures en briques qui donnent aujourd'hui son cachet particulier au centre du village.
L'église, reconstruite après un important incendie en 1741, non seulement offre le spectacle de son clocher comtois aux tuiles vernissées agencées sur 2 des 4 côtés, mais de plus elle renferme  dans une chapelle latérale les tombes de Guillaume de VYSEMAL, seigneur de Bretenières et de son épouse.















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